Il y a quatre ans, j’ai acheté ma maison tout en traversant une période difficile, marquée par le décès de ma mère. Mon état psychologique ne m’a pas permis de relever une anomalie dans l’acte que j’ai signé chez ce notaire.
Aujourd’hui, j’ai engagé un recours auprès d’un conciliateur pour une malfaçon dans la maison. En relisant l’acte notarié, nous avons constaté plusieurs erreurs. Tout d’abord, une fissure que j’avais signalée et demandé d’inclure dans l’acte a été mentionnée d’une manière trompeuse : le texte affirme que c’est le vendeur qui l’a signalée et que l’acheteur, c’est-à-dire moi, en prenait la responsabilité. C’est extrêmement grave, car je n’ai jamais tenu ces propos.
Le deuxième problème concerne un garage transformé en chambre. D’après l’acte, cette transformation n’aurait pas été déclarée, alors que le vendeur avait envoyé un courrier avant la signature définitive pour en faire la déclaration. Pourtant, le notaire n’en a fait aucune mention. Il a tourné sa phrase de manière à dire que le garage avait été transformé en chambre, tout en laissant entendre que la maison disposait toujours d’un garage.
J’ai fait confiance à ce notaire, qui avait pourtant bonne réputation, et je me demande comment une telle erreur a pu être commise. J’ai essayé de le contacter à plusieurs reprises, j’ai laissé des messages, et il devait me rappeler. Mais il ne l’a jamais fait.